Elsa Biyick Photographe

  

Le 25 Novembre est la journée internationale de lutte contre les violences de genre, sexistes et sexuelles.

Pour rappel, en 2022 en France, ce sont 147 femmes qui ont été tuées en raison de leur genre, dans une société patriarcale violente où l’on protège les hommes.

Ce sont toujours 0.6% des violeurs qui sont condamnés, protégés par un système judiciaire défaillant.

104% c’est l’augmentation du nombre d’agressions envers les lesbiennes, les gays, les personnes bi, les personnes trans et non-binaires, les personnes intersexes, les personnes queers entre 2016 et 2021.

Avec Alicia ROCH, Noé BONNOT, Sarafina, Lou PITOL-BELIN, Thaliana, Sarafina & Kim, nous avons monté ce projet car nous sommes tous·tes concerné·es et partageons la même volonté de changement.

SILENCE

Tu m’as fait taire pendant 3 ans.
Tellement manipulé·e que je ne me rendais pas compte que tu me maintenais en silence.

Tu as rendu mon opinion insignifiant, tu as fait fondre les lignes entre un oui et un non, tellement que je ne sais plus les différencier à mon propre égard.

Tu as fait en sorte que j’oublie qui je suis.

Tu as réveillé en moi une colère que je ne soupçonnais d’exister.

Je me croyais foutu·e. C’est fini.

Je ne veux plus me taire.

Modèle : Sarafina / Texte & photos : Elsa Biyick

FORCE

Corps bafoués

En peine d’amour propre

Mais toujours en vie

Le temps du conflit

Finira par passer

J’y crois, comme je crois à la force infinie

Que vos actes ont libéré en nous

Nous sommes si fort·es.

Modèle : Eliott (@la_jugulaire) / Texte & photos : Elsa Biyick

JE SUIS DÉSOLÉ.E

Et je vais arrêter de l’être.

Se pardonner.
Pardonne-toi car ce n’est pas ta faute.

Si tu n’y crois pas, rappelle-toi que nous on te croit.

Pardonne-toi car tu n’y es pour rien.

Tes émotions quelles qu’elles soient sont légitimes. Toujours.

Prends tout le temps dont tu as besoin pour te pardonner car il n’y a rien qui justifie que tu aies eu à vivre ça.

Pardonne-toi d’avoir peur de ne pas savoir ce que c’est d’aimer et d’être aimé.e.

Ce que tu as connu n’était – heureusement – pas de l’amour.

Cela n’enlève rien au fait que

Tu as le droit de te pardonner

Tu as le droit d’aimer

Tu as le droit d’exprimer ta colère

Et cela n’enlève rien au fait que

Tu mérites qu’on t’aime, d’un amour sain.

Modèles : Thaliana Guillaume et Lou Pitol-Belin / Texte & photos : Elsa Biyick